Les tensions autour du géant Tesla ne font qu’augmenter alors que le président de l’entreprise, Elon Musk, évoque un sujet délicat : les nouvelles recrues, ou plutôt leur absence marquante dans les discussions médiatiques. Face à un courant de départs notables parmi les employés, Robyn Denholm, la présidente, attire l’attention sur un silence pesant concernant les nouvelles personnes qui intègrent l’entreprise. De là, la question se pose : peut-elle nommer un seul nouveau membre ?
Dans une récente déclaration, Denholm a fait remarquer que les médias se concentraient exclusivement sur les départs des salariés et omettaient de parler des individus qui rejoignent Tesla. Elle a souligné que l’entreprise demeure « un véritable aimant pour les talents ». Cependant, l’absence de noms à l’horizon soulève des doutes quant à cette affirmation. Les médias, dont Electrek, ont scrutinisé cette situation et consigné les départs qui ont marqué l’entreprise, en particulier après une réaction brutale comme celle de 2024, lorsque Tesla a connu une vague de licenciements massive.
Récemment, des figures clés ont quitté l’entreprise, renforçant l’idée d’une fuite de talents. Parmi ces départs significatifs, citons Omead Afshar, ancien vice-président des ventes et de la fabrication en Amérique du Nord et en Europe, qui a quitté ses fonctions en juin 2025. Un autre à mentionner est Milan Kovac, responsable du programme de robot humanoïde Optimus, parti également en juin 2025. Le départ de Drew Baglino, vice-président senior de l’ingénierie des moteurs et de l’énergie, en avril 2025, soulève encore plus de préoccupations. Ces exemples ne sont que la pointe de l’iceberg d’une fuite qui semble ininterrompue.
Du côté des nouvelles recrues, la situation est tout aussi préoccupante. Malgré les promesses d’un renouvellement, Tesla a essentiellement promu en interne pour remplacer ces départs. La majorité des nouvelles recrues occupent des postes d’internes ou de niveaux juniors, un choix qui pourrait susciter des inquiétudes quant à la qualité et l’expérience des nouvelles équipes.
Selon le classement de Universum, en 2020, Tesla était en tête des entreprises où les étudiants en ingénierie aspiraient à travailler. À présent, l’entreprise a chuté à la neuvième place en 2025, indiquant une tendance à la baisse qui ne peut être ignorée. Bien que l’entreprise continue de capter l’attention, le passage d’un attrait marqué à une position moins enviable soulève des questions sur son avenir.
Denholm pourrait être en désaccord avec l’analyse actuelle, mais la réalité ressemble à un dilemme pour Tesla. Les experts suggèrent que, bien que les jeunes et les nouveaux talents apportent une perspective fraîche à l’équipe, le manque d’expérience pourrait avoir des conséquences à long terme. Dépendre de nouveaux diplômés pour occuper des rôles critiques pourrait ne pas être la solution idéale, et pourtant, ces vagues de départs continuent d’illustrer une dynamique perturbatrice. L’avenir de l’entreprise repose donc sur la capacité d’attirer et de fidéliser des talents expérimentés au-delà des simples recrues.
